L'infini des senteurs et de l'amour
Tu peux prendre toutes nos photos et toutes nos lettres. Tu peux prendre l’aquarelle du salon et le tableau de Klimt. Je te donne les poésies de Rimbaud, la vidéo faite à Florence, la première fois que je t'ai emené en Italie.
Mais laisse-moi... un peu de ton parfum.
Prends mon carnet de dessins, mon stylo plume et le cahier noir. Je garde celui avec la photo de toi, faisant ta moue d'ange tombé du ciel, les bras tendus sur les poignets de la moto qu'on avait loué ppour aller à Venise, de l'été passé ensemble, en Italie. J’ai mis mon foulard dans ta pochette. Le tien ? Je l’ai sur moi, regarde. Oui, emmène le Visconti et « les Ailes du désir »..
Mais j'emporterai un peu de ton parfum.
Tu vois, tu sais, je n’ai rien connu de plus beau que toi, toi dans mes bras, toi dans mes mains, toi dans mon regard. Mon ami m’a dit qu’il ne pouvait vivre ni mourir sans Rivière, son âme turquoise. Je sais que c’est pareil…
J'ai mis quelques gouttes de Dior sur un de tes mouchoirs...
Tu as vu, comme je peux peindre de soleil nos nuits et accrocher des étoiles dans le ciel de midi ? Moi qui pensais ne jamais savoir aimer, moi l'enfant de parents divorcés, j’avais peur.Je me suis saoulé de rencontres faciles. Je ne croyais pas...Cet amour en moi, en toi…. Maintenant tu es là à côté de moi…
Je garderai ton étoffe imprégnée de toi jusqu’à mon retour.
Tout sera prêt. Je viendrai te chercher. Je t’enlèverai à ces jours sans lumière, à cet homme qui se dit un mari ; je viendrai comme je te l’ai promis, une nuit sans lune et, prenant tes enfants endormis, nous irons à l’aéroport. Un avion nous emmènera dans mon pays, l’Italie. Je t’ouvrirai grandes les portes de la maison de mon grand père, celle bordée de lilas, de lauriers rose et d’oliviers.
Chaque matin, tu ouvriras les volets sur notre jardin où dès janvier la senteur des mimosas se mêlera à l'air, donnant l'idée de la Méditerranée.
Un jour, quand tout sera réglé, devant Dieu ou le Grand Esprit, devant nos amis frères et nos soeurs d'âme, devant les arbres rois et la danse des pluies, devant les enfants bleus Océan et les sages de mon village, je te demanderai ta main. Nous serons toute notre vie, des amants mariés, même au delà de la dernière trace d'or...
J’emporterai, là encore, un peu de ton parfum Dior…
Pour Mirko et Alessandra
Seul l'amour peut garder quelqu'un vivant.
Oscar Wilde
L'air de l'eau (extrait)
Toujours pour la première fois
C’est à peine si je te connais de vue
Tu rentres à telle heure de la nuit
dans une maison oblique à ma fenêtre
Maison tout imaginaire
C’est là que d’une seconde à l’autre
Dans le noir intact
Je m’attends à ce que se produise une fois de plus la déchirure fascinante
La déchirure unique
De la façade et se mon cœur
Plus je m’approche de toi
En réalité
Plus la clé chante à la porte de la chambre inconnue
Où tu m’apparais seule
Tu es d’abord tout entière fondue dans le brillant
L’angle fugitif d’un rideau
C’est un champ de jasmin que j’ai contemplé à l’aube
sur une route des environs de Grasse
Avec ses cueilleuses en diagonale
Derrière elles l’aile sombre tombante des plants dégarnis
Devant elles l’équerre de l’éblouissant
Le rideau invisiblement soulevé
Rentrent en tumulte toutes les fleurs
C’est toi aux prises avec cette heure trop longue
jamais assez trouble jusqu’au sommeil
Toi comme si tu pouvais être
La même à cela près que je ne te rencontrerai peut-être jamais
Tu fais semblant de ne pas savoir que je t’observe
Merveilleusement je ne suis plus sûr que tu le sais
Ton désœuvrement m’emplit les yeux de larmes
Une nuée d’interprétations entoure chacun de tes gestes
C’est une chasse à la miellée
Il y a des rocking-chairs sur un pont il y a des branchages
qui risquent de t’égratigner dans la forêt
Il y a dans une vitrine un Notre-Dame-de-Lorette
Deux belles jambes croisées prises dans de hauts bas
Qui s'évasent au centre d’un grand trèfle blanc
Il y a une échelle de soie déroulée sur le lierre
Il y a
Qu’à me pencher sue le précipice et de ton absence
J’ai trouvé le secret
De t’aimer
Toujours pour le première fois
ANDRE BRETON
Ne te courbe que pour aimer. Si tu meurs, tu aimes encore
L'impossible, nous ne l'atteignons pas, mais il nous sert de lanterne
Un homme sans défauts est une montagne sans crevasses. Il ne m'intéresse pas.
Les femmes sont amoureuses et les hommes sont solitaires. Ils se volent mutuellement la solitude et l'amour.
Les routes qui ne disent pas le pays de leur destination, sont les routes aimées
RENE CHAR
Tu as un sang, une haleine.
Tu es faite de chair
de cheveux de regards
toi aussi. Terre et arbres,
ciel de mars et lumière, vibrent et te ressemblent–
ton rire et ta démarche
sont des eaux qui tressaillent –
la ride entre tes yeux
des nuages amassés –
ton tendre corps rappelle
un coteau au soleil.
CESARE PAVESE
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Depeche Mode ► Should Be Higher ▲▲ Delta Machine - (with lyrics)
Should Be Higher is extracted from the new album "Delta Machine" :) and written by Mr Dave Gahan and Kurt Uenala. Broken : http://www.youtube.com/watch?v=EJcQzlE8Xz8 Secret To The End : ...
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There are twenty years to go And twenty ways to know Who'll wear, who'll wear the hat There are twenty years to go The best of all I hope Enjoy the ride The medicine show Thems the breaks For we ...
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Depeche Mode ▲ Soothe My Soul ▲▲ Delta Machine - (with lyrics)
Video made with pics of the official clip. Soothe my soul has been written by Mr Martin Gore. All rights belong to Depeche Mode