Un incessant voyage
Le cœur est toujours nomade
il fit fi des palissades
Ce soir là,
Belle étrangère...
Tu fus mon voyage incessant
La douceur légère
Un parfum ondulant dans le vent
Ce soir là,
Belle inconnue,
Par le simple mouvement de tes bras nus
Et le clair de ta voix,
Tu fus
Toutes les femmes que j'avais aimées
Toutes les femmes que j'aimerai encore
Ce soir là,
Tu fus,
Toi dont je ne sus
Rien d'autre que le rire
Ce qui me fis chérir
L'irréel de l'aurore
Et le parcours de la nuit
Malgré l'horreur de ce monde ci
Le cœur est toujours nomade
En perpétuel vagabondage
Il fait fi des remparts
Des foulards et des croire
Il est comme toi
Belle étrangère
Un instant où tout se libère,
sans âge,
Un incessant voyage