L'amphore des aphorismes (1)

par hervé Dalle Nogare  -  5 Décembre 2016, 20:33

L’homme est un infini qui sait sa finitude

 

Nous sommes aussi frères de ceux qui furent et de ceux qui seront.

 

Finalement, nous ne partageons que l’incompréhension de la condition humaine, ce qui nous ouvre à la compassion.

 

Nos ombres sont d’autant plus grandes que puissante est notre lumière

 

Nous restons dans notre ombre par peur de notre propre solaire.

 

Nous  sommes d’autant plus libres  au monde que nous sommes auteurs de notre pensée

 

Agir c'est vivre

 

Nous ne pouvons uniquement survivre que parce que, chaque jour nous nous efforçons à nier l'absurde du réel. Jusqu’à plus le pouvoir. Là, nous commençons à vivre et à agir.

 

Le réel, dans son absurde présence, est effrayant ; mais c‘est parce qu’il est effrayant qu’il est vivifiant.

 

La conscience de plus en plus prégnante de notre finitude nous ramène à l’essentiel : aimer

 

Taire l’enfant qui est en soi, c’est se soustraire à soi même 

 

Nous ne pouvons être pleinement sans nous soustraire. Ensuite nous pouvons additionner les altérations qui nous grandissent.

 

Aimer est la seule altération de soi qui nous désaltère.

 

HDN Décembre 2016

 

L'amphore des aphorismes (1)
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