Il y a des fleurs que l'on ne peut oublier
Il y a des fleurs que l’on ne peut oublier
Les fleurs aperçues entre deux pierres
Les fleurs des rues, des rendez vous
Les fleurs des quand tu veux et des adieux
Les fleurs sous le ciel des cimetières
Quand la terre la cendre
Est lourde est légère
Les fleurs des dimanches des mariages
Les fleurs sous la voute des gares
Des corps s’embrassant des années après un départ
Les fleurs au bord des grands larges
Quand partent les rêves et les bateaux frêles
Les fleurs de pays rugueux et précis
Des pères et des frères partis
Les fleurs en océan
Sur les prairies d’avant les hommes blancs
Où seul le vent, droit devant, bleu, erre
Heureux d’être vent entre ciel et rivière
Et les fleurs que je tressais
En diadème posé sur tes longs cheveux jais
Eblouis par tes rires et le chant de la plaine
Oh mon amour, ma princesse amérindienne
HDN Janvier 2017
To Lise, Landri...
Compositeur : Hanz Zimmer