A River Story (4) Nous ne repartirons pas....
Nous ne repartirons pas entièrement de là. Nous y déposerons, à jamais, une partie de nous qui nous fera revenir. Que cela soit Jos, Pat ou moi.
Nous y avons tellement rencontré l’essentiel qui nous a toujours composé et que nous avions tant vécu auparavant puis vu, vécu, et encouragé dans ce lieu improbable dont je tairai, ici, le nom. Un lieu loin de tout, si proche des constellations, de la raison, de l’émotion de vivre.
Et puis inoubliables les gens, les jeunes gens, les vieilles gens et les enfants…
Ces enfants qui se demandent s’ils ont une encore une place entre ce monde pour qui ne compte que la performance et leur monde traditionnel où chaque arbre parle aux âmes défuntes ou naissantes, qui se demandent si notre monde, nous, leur fait une place à part entière ou s’il les relèguera au statut de peuple inutile, de peuple de trop, les laissant se suicider, mourir d‘alcoolisme ou être décimés par le mercure des orpaillages sauvages et les émissions, toxiques, venues des paraboles.
Vous qui lisez ces quelques lignes, sachez qu’il y encore des admirables, des humbles, des simples, pour qui l’étranger, le voyageur est le bienvenu, pour qui le différent, l’inconnu, l’autre tout bonnement est à accueillir et à célébrer.
Leur visage, leur regard, sans aucune ride intérieure disent l’heureux à être, sans prétendre autre chose qu’à partager la lumière des incroyables nuits étoilées…
HDN Décembre 2017
Mon admiration à celles et ceux venus ici, enseigner un commun vivre ensemble, entremêlant les cultures, les passés et le présent, ouvrant au futur, la possibilité des îles lointaines, préservant dans de minces racines la poétique de l’âme humaine, la certitude un renouveau quand se réapprendront le Soleil, la Terre, la Vie, l’Eau et l’ « Etre Humain »…
Merci Patricia
Merci et mille signes à vous, Elize, Mélanie, Léon, JM, Laurie, Aurélia et tous les autres de là bas…