Réveil
Le sommeil à l’ombre de tes bras
Donne à la nuit le calme des rivières
Les arbres les plaines les villages
Tout fontaine l’eau des rêves faits
Lorsque tu m’ouvres à tes yeux
Le réveil se ciel au travers des persiennes
Et la terre entière se voile bleue
La lumière se miel la lumière est tienne
L’hier s’est lavé nu
Révélant la peau simple
De l’homme l’humble
La valeur le reconnu
A la source de tes yeux éveillés
L’aujourd’hui luit de fraicheur
Se dessinent des jardins des allées
« Il y aura » bourdonne de fleur en fleur
Entre pierres et folles fougères
Le travail a ses mains sa sueur
L’ardeur rayonne de midi
Le soir écoutera son récit
Les hommes se perdent corps désarmé
Dans des nuits blanchies de frayeur
Leur désert sable la soif crève-cœur
Hallucinée d’impardonné
Il n’y a pas d’ange entre la mort la vie
Il n’y a pas de paradis entre les portes
Il n’y a pas de rose pour ceux qui osent
Il n’y a pas que l'âme attendrie entre les galaxies
A l’ombre de tes bras tonnelle
Il n’y a que toi le monde bleui
Le sommeil l’eau ressurgie
Le soleil apprivoisé de tes réveils
HDN Février 2018 Oyapock