Tudo Brasil

A écouter, le titre de Lara Amelia….Lire la note en bas de page…

Versão em Português seguindo ...

Para ouvir, o título de Lara Amelia ... Leia a nota na parte inferior da página …*

Il y a les forêts qui crament, les glaces qui craquent, les océans qu’on croque, du pétrole dans les criques, les élections qu’on truque, l’intolérance qui croit, l’insécurité qui crime,  la solitude qui claque, l’amour de sa vie qui prend ses cliques et ses claques, le monde entier qui crise et, en plus, la peinture du plafond qui fait des cloques, le robinet de la salle de bain qui fuit, tic toc, et plus de quoi faire quelques courses, pas un seul kopek dans les poches de son froc..Tant pis pour les factures apportées par le facteur. Quant à ce que dit la glace du matin, brr, comme tout devient flasque…Pas à dire plus, la vie, sacré Paradise Circus, fait fric frac, laissant à cru le cœur dans les flaques du temps perdu.

Mais va savoir pourquoi, suffit d’un air, une chanson, une voix, un accordéon, et ce que l’on pouvait croire fichu comme la barque au milieu de la colère des vagues, se remet à briller comme une étoile au-dessus de la rue où se donnent bals et musettes. La vie, sa vie, se fait Tudo Brasil.

Et la fille, là bas, qu’on a vue sans pouvoir lui dire « çà te dit de prendre un verre », Metoo étant passé par là,  on va la voir, on l’invite, on la fait danser, on la fait  rire jusqu’à ce qu’un premier baiser vienne adoucir le bleu de la nuit

Puis on voit sa main, comme une brise, caresser le dos de celle qu’on aime déjà, endormie dans ses bras comme au premier matin du monde.

Commence alors, pour soi, le premier jour du reste de sa vie.

HDN Avril 2019

Há florestas que são cozinhados, rangidos gelo, oceanos que processa, óleo nos riachos, eleições que fingir, a intolerância que acredita crime insegurança, a solidão batendo, o amor de sua vida que leva seus cliques e tapas, a crise mundial e que, além disso, a pintura do teto que faz bolhas, a torneira do banheiro vazando toc tic eo que fazer alguma raças, nem um único kopek nos bolsos das calças. Quanto ao que diz o gelo na parte da manhã, brr, como tudo se torna flácida ... Para não dizer mais, vida, sagrado Paraíso Circus, fez dinheiro frac, deixando o coração cru em poças desperdiçados.Mas quem sabe porquê, só uma música, uma música, uma voz, um acordeão, e que se poderia crer como maldito barco no meio do furor das ondas, começa a brilhar como uma estrela acima da rua onde bolas e musettes são dados. A vida, sua vida é fazer o Brasil.E a menina, lá, nós viu incapaz de dizer "aqui diz-lhe uma bebida," Metoo sendo passado por lá, vamos ver, é convidado, é feito para dançar, faz rir até que um primeiro beijo venha suavizar o azul da noiteE vemos a mão, como uma brisa acariciando as costas da mulher que você ama já adormecida em seus braços, como na primeira manhã do mundo.Então começa, para si mesmo, o primeiro dia do resto da vida.

HDN de abril de 2019

Note : ce texte est un impromptu, venu, comme çà, à l’écoute du titre de Lara Amelia, envoyé par mon adorable collègue et amie pour la vie, Patricia Tabournel. Tout le Brésil qu’elle me donne à comprendre, que j’adore, était dans ces notes. Alors même si ce pays suit une voie politique très critique, j’ai voulu partager sur de blog, ce que contient cette chanson, l’âme d’un peuple sachant être gai, joyeux, sachant faire la fête, malgré tous les malheurs qu’il peut rencontrer…Il y a là, une éternelle jeunesse quel que soit l’âge que l’on a….Et ça fait du bien par ces jours.

J'espère que Tudo Brasil vous en a fait, texte, photos, musique, car c'était son but ! Je vous laisse, je vais réécouter cette chanson, je ne m'en lasse pas !