Jamais ma poésie ne mentira

par HDN Dalle  -  5 Avril 2020, 05:09

Amie lectrice, ami lecteur,  ce texte est la version finale de celui paru le 21 Mars,

qui donc laisse place à celui-ci. Merci de votre présence 

.. 

Jamais ma poésie ne mentira

 

Jamais ma poésie ne ment

 

 

Partout où je serai tu seras, cela ne sera un secret pour personne.

Cela ne peut se cacher plus longtemps le Soleil lui même dans le coeur et le mot

En même temps

Ces mêmes mots invisibles que prononce tout ce qui vit, l’arbre, l’animal la fleur

Les esprits

Ainsi que pierres roches et sables aussi

 

Tous uniques, nous sommes tous uniques  

Irremplaçables dans la chaine du temps

 

Tous éternels, de lumière recomposée, voilà le secret. Tout finit, tout recommence. La reine du pays des landes le broda sur sa robe, sur son mouchoir, qui sait le mystère  

 " En ma fin est mon commencement".

 

Nos visages se sont tellement parlé, les rues toutes s’ouvraient

Dans des ruelles gorgées de soleil et d’ombre, je revois notre histoire je t’ai aimé tout de suite

 

Tu sais il n’y a pas de frontière qui puisse arrêter le souffle

Il va libre même après nos départs, je l'ai vu de là-haut : la vie apparue ici ne s'arrête,

Nous n' en sommes qu'un instant; ici, la vie reviendra ainsi que l'arbre et ses fruits;

Le temps des jardins sera un avenir

 

Les mots naissent pareil aux étoiles et ce sont terre et ciel

Se créant avec un seul de tes cheveux

 

Regarde flotter le bleu le turquoise le blanc en drapeau de paix.

Nous avons réussi à faire passer nos descendances par l’étroit chemin

Vers les pays lointains qui là-bas auront pluies fines, feront jardin qui donneront fruits

Il n’y a pas de nuit qui ne finisse !

 

N’aie peur. Se pavent d'étoiles la marche des passeurs, les enfants referont places et villages   Petit Prince sera humble roi avec ses amis, possédant déjà le mot révélé en rêve, 

Celui des fins de nuit

 

Nous sommes passés par la nuit,

Oh la douleur des hommes,

Oh la solitude des femmes 

Mais le vent continue au-delà toutes lois humaines

Chargé de graines chargé de poésie chargé d’aurore et de café pris en bordure des jours

Il dit allez Ailes du Monde dire Aimer est un infini

 

Tu sais ma poésie jamais ne ment elle s’écrit juste sur le bout de mes doigts

Marguerite Duras l’a su avant, elle disait le désir quand il pleut en soi

C’est toi qui m’en a donné la clé

Moi je dis le bleu sera l’après dans le lointain de la voix lactée 

sous des galaxies qui se seront  éloignées sans bouger 

 

Prends chaque mot comme un oiseau libre venu te dire un monde à créer

 

Chaque mot te dit vis le plus loin possible, la terre tournera plus de dix mille fois pour toi

 

Oui partout où je serai tu seras et le monde entier le lira

La lumière quand elle se divise apporte deux aurores :

Aux hommes restés ici, aidés des grands esprits

Aux hommes courages partis

 

Oh combien ton amour est un morceau de soleil venu pour tous ceux que tu croises

Tu es venue sur terre dire le courage la gentillesse, la main prenant de l'autre la main

Pour dire l’éternité du Verbe Aimer….

 

Il en est ainsi des héritiers de Nurmi

Aimer est dieu un homme une femme aimés de la poésie et de la musique

Je dirai ton nom aux inconnus là-bas l’encre sera ma reconnaissance de ta présence

Jamais ma poésie ne ment

 

Elle fait de moi voyant de tout le jour la nuit du parcours des hommes

Jusqu’au bout de l’univers je vois déployé comme l’aigle blanc des terres amérindiennes

Je redescends écrire demain demain demain l’arbre reviendra

Jamais, mon amour, ma poésie ne mentira

 

Tu auras été tout le temps-là, me faisant passeur de nuit écrivant le rêve réalisé des rivières et la trajectoire multipliée de la lumière,

Me donnant tes abandons,

Acceptant l'incompréhensible conditions

Mon âme singulière,

Le ciel et l’irrationnel

 

Ce sont ces deux portes à ouvrir. 

 

Jamais ne ment ma poésie 

 

 

Je ne fais qu'écrire aux hommes de partout

«Aimez-vous aimez-vous ;  vous êtes bien plus beaux qu'ils ne vous le disent

Tant ils vous imposent

Ainsi qu'à forêts et océans

Mûrissez-vous munissez-vous de votre amour

 

Tu seras à jamais ma fait de Landes, sable de Bodri,  lilas de Mai,

Des reines à ne pas oublier l’écrivaine

Ma ramasseuse de coquillages bleuis

Mère de nos enfants mages

Le sourire faisant bleu le jour plus beau que le jour même

 

Jamais tu ne verras dans mes yeux le temps imprimé ton visage

La preuve que l’amour sur terre est l’unique paradis

 

 

Jamais, mon amour, ma poésie ne t’aura menti 

 

 

 

HDN Mars/Avril 20

 To C G-DN

Love and blue and green Peace ! 

 

A l'Aimer

L'éternel vérité

le Seul verbe sous le constellé

C'est ici, tant un mot est un lieu

Que tout commence 

 

 

Jamais ma poésie ne mentira
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