Jamais ma poésie ne mentira
Amie lectrice, ami lecteur, ce texte est la version finale de celui paru le 21 Mars,
qui donc laisse place à celui-ci. Merci de votre présence
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Jamais ma poésie ne ment
Partout où je serai tu seras, cela ne sera un secret pour personne.
Cela ne peut se cacher plus longtemps le Soleil lui même dans le coeur et le mot
En même temps
Ces mêmes mots invisibles que prononce tout ce qui vit, l’arbre, l’animal la fleur
Les esprits
Ainsi que pierres roches et sables aussi
Tous uniques, nous sommes tous uniques
Irremplaçables dans la chaine du temps
Tous éternels, de lumière recomposée, voilà le secret. Tout finit, tout recommence. La reine du pays des landes le broda sur sa robe, sur son mouchoir, qui sait le mystère
" En ma fin est mon commencement".
Nos visages se sont tellement parlé, les rues toutes s’ouvraient
Dans des ruelles gorgées de soleil et d’ombre, je revois notre histoire je t’ai aimé tout de suite
Tu sais il n’y a pas de frontière qui puisse arrêter le souffle
Il va libre même après nos départs, je l'ai vu de là-haut : la vie apparue ici ne s'arrête,
Nous n' en sommes qu'un instant; ici, la vie reviendra ainsi que l'arbre et ses fruits;
Le temps des jardins sera un avenir
Les mots naissent pareil aux étoiles et ce sont terre et ciel
Se créant avec un seul de tes cheveux
Regarde flotter le bleu le turquoise le blanc en drapeau de paix.
Nous avons réussi à faire passer nos descendances par l’étroit chemin
Vers les pays lointains qui là-bas auront pluies fines, feront jardin qui donneront fruits
Il n’y a pas de nuit qui ne finisse !
N’aie peur. Se pavent d'étoiles la marche des passeurs, les enfants referont places et villages Petit Prince sera humble roi avec ses amis, possédant déjà le mot révélé en rêve,
Celui des fins de nuit
Nous sommes passés par la nuit,
Oh la douleur des hommes,
Oh la solitude des femmes
Mais le vent continue au-delà toutes lois humaines
Chargé de graines chargé de poésie chargé d’aurore et de café pris en bordure des jours
Il dit allez Ailes du Monde dire Aimer est un infini
Tu sais ma poésie jamais ne ment elle s’écrit juste sur le bout de mes doigts
Marguerite Duras l’a su avant, elle disait le désir quand il pleut en soi
C’est toi qui m’en a donné la clé
Moi je dis le bleu sera l’après dans le lointain de la voix lactée
sous des galaxies qui se seront éloignées sans bouger
Prends chaque mot comme un oiseau libre venu te dire un monde à créer
Chaque mot te dit vis le plus loin possible, la terre tournera plus de dix mille fois pour toi
Oui partout où je serai tu seras et le monde entier le lira
La lumière quand elle se divise apporte deux aurores :
Aux hommes restés ici, aidés des grands esprits
Aux hommes courages partis
Oh combien ton amour est un morceau de soleil venu pour tous ceux que tu croises
Tu es venue sur terre dire le courage la gentillesse, la main prenant de l'autre la main
Pour dire l’éternité du Verbe Aimer….
Il en est ainsi des héritiers de Nurmi
Aimer est dieu un homme une femme aimés de la poésie et de la musique
Je dirai ton nom aux inconnus là-bas l’encre sera ma reconnaissance de ta présence
Jamais ma poésie ne ment
Elle fait de moi voyant de tout le jour la nuit du parcours des hommes
Jusqu’au bout de l’univers je vois déployé comme l’aigle blanc des terres amérindiennes
Je redescends écrire demain demain demain l’arbre reviendra
Jamais, mon amour, ma poésie ne mentira
Tu auras été tout le temps-là, me faisant passeur de nuit écrivant le rêve réalisé des rivières et la trajectoire multipliée de la lumière,
Me donnant tes abandons,
Acceptant l'incompréhensible conditions
Mon âme singulière,
Le ciel et l’irrationnel
Ce sont ces deux portes à ouvrir.
Jamais ne ment ma poésie
Je ne fais qu'écrire aux hommes de partout
«Aimez-vous aimez-vous ; vous êtes bien plus beaux qu'ils ne vous le disent
Tant ils vous imposent
Ainsi qu'à forêts et océans
Mûrissez-vous munissez-vous de votre amour
Tu seras à jamais ma fait de Landes, sable de Bodri, lilas de Mai,
Des reines à ne pas oublier l’écrivaine
Ma ramasseuse de coquillages bleuis
Mère de nos enfants mages
Le sourire faisant bleu le jour plus beau que le jour même
Jamais tu ne verras dans mes yeux le temps imprimé ton visage
La preuve que l’amour sur terre est l’unique paradis
Jamais, mon amour, ma poésie ne t’aura menti
HDN Mars/Avril 20
To C G-DN
Love and blue and green Peace !
A l'Aimer
L'éternel vérité
le Seul verbe sous le constellé
C'est ici, tant un mot est un lieu
Que tout commence