Le parfum des matins disparus
En toute chose ma poésie aime le nu
Celui de ta peau sur la mienne
Celui des mots que tu offres à mon sommeil
Où verts en seront les rêves
Je dépose les miens à la porte de ton réveil
Car de la nuit je n’ai pu dormir que près de tes yeux
Entendant les constellations me dire Aimer
Aimer est la présence sur terre de la Sphère orangée
La poésie ôte de toute chose
Poussière et bas du ciel
Superficiel et nu il faut être
Pour accéder à l’essentiel le léger le bleu
Vers la terre l’eau aérienne
Prenant particule à la frontière du monde stellaire
Est en tout premier marine donnant aux jardins
La possibilité du parfum des matins disparus
J’ouvre les volets ton corps nu est couvert de poèmes
HDN Mars 20