Sur le visage d’une femme regardant l’horizon
La poésie, c’est voir
Dans une rue au hasard de mon évasion
Dans une ville inconnue
Sur le côté Sud d’un trottoir
Marcher les ingénus
Sans autre raison apparente que celle de la destination
La poésie, c'est voir
Sur le visage d’une femme regardant l’horizon
Sur celui d’un homme, seul, vaincu vainqueur par amour
Sur celui de tous les enfants ayant rêves sur lèvres
La beauté, la pure bonté, innocente, dévoilée, réfléchissant celle du monde
De la lune, des arbres, des fleuves, des soirs bleu ciel blanc ivoire
Parfaitement réunis
Simplement là
Pour nous
Qui ne voyons plus notre terre voisine
Sœur d’âme et de corps jusque dans ses racines
Déployé le plus haut possible
Je ne peux qu’alors vous écrire en poésie
« Regardez les étoiles sont là au milieu de nos jours dans la nuit qui s’épaissit
elles seront là devant vos pas où que vous soyez où que vous alliez, juste
A côté des mots que je vous envoie"
« Vous qui resterez, allez droit l’âme légère, vers le dernier soleil de notre vie »
« Vous qui partirez, allez vers l’au-delà du dernier soleil des galaxies »
« Vous qui reviendrez, Esprits délivrés de tous les temps,
Allez refleurir les grandes vallées reverdir les vallées asséchées
« Allez créer le premier jour du ciel revenu sur la Grande prairie
Aimer et poésie nue qui ne font que sublime un
Seront toujours là
Amérindienne est la voie à suivre
HDN Mars 20