La faute à Nietzche ? (3/4)
Nous, occidentaux, industrialisés, américanisés, héritiers des Conquistadors, des Colonisateurs, qui ont abrasé les cultures ancestrales, nous n’en avons pas fini de (re)découvrir que notre cerveau est bien plus complexe que la raison nous le dit. Qu’il est totalement attaché à son milieu naturel bien plus que nous l’imaginons ou que la science, faite d’erreurs, nous le décrit. Qu’il ne cesse de se développer avec ses 80 km par seconde de connexions neuro-cérébrales….
Dieu est-il mort ? Non, dieu est même de retour, non religieux, non pouvoir ultime, il est émanation : c’est nous, c’est la terre elle-même, c’est la nature (Spinoza), c’est tout ce qui a vécu vit et vivra avec la valeur fondatrice de l’humanité.
Elle a fait que nous avons survécu et que nous survivrons :
La fraternité,
partagée par tout ce qui est vivant ….
C’est celle-ci qui nous permettra de traverser cette crise et celles qui arrivent…
Tout autre choix augmentera la propable cardéjà palpable la disparition de la vie sur terre…
Certains, peu de nos descendants, seront alors partis, inventant d’autres jeux suprêmes dans le vide sidéral !
Etes vous prêts à l’arrivée du post-humain, acceptez-vous les démocratures ou les dictatures ou révoltez-vous ?
Telle est la question qui vous est posée d’ores et déjà, tant le temps nietzschéen est arrivé :
« Cet événement énorme est encore en route, il marche — et n’est pas encore parvenu jusqu’à l’oreille des hommes. Il faut du temps à l’éclair et au tonnerre, il faut du temps à la lumière des astres, il faut du temps aux actions, même lorsqu’elles sont accomplies, pour être vues et entendues. Cet acte-là est encore plus loin d’eux que l’astre le plus éloigné, — et pourtant c’est eux qui l’ont accompli ! »
Pour finir ce triptyque de textes , cet extrait de la fiche Wiki
« Nietzsche s'effondre, le 3 janvier 1889, à Turin. Croisant une voiture dont le cocher fouette violemment le cheval, il s'approche de l'animal, enlace son encolure, éclate en sanglots, et interdit à quiconque d'approcher le cheval.
Comme le racontera Derrida : il fut assez fou pour pleurer auprès d'un animal, sous le regard ou contre la joue d'un cheval. Parfois je crois le voir prendre ce cheval pour témoin, et d'abord, pour le prendre à témoin de sa compassion, prendre sa tête dans ses mains18.
Nietzche avait il vu que les animaux seraient les premières victimes de nos modes de vie ? Avait-il vu que même les arbres, les abeilles, les oiseaux suivraient ?
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